e docteur P. reçoit Monsieur I. qui souffre de sévères douleurs au bassin. Ses douleurs sont présentes depuis plusieurs jours à la suite d’un mauvais mouvement. Durant sa consultation, ce médecin pose certaines questions à Monsieur I. sur ses douleurs, mais aussi sur lui et la façon dont il vit ses douleurs au quotidien.
Comment qualifieriez-vous les questions du docteur P. sur la manière dont Monsieur I. vit ses douleurs au quotidien ?

1. Elles sont inutiles. Étant donné l’origine physique des douleurs, comprendre le vécu du patient n’aura pas d’impact sur la qualité des soins fournis.
2. Elles sont utiles. Être attentif aux expériences personnelles de son patient peut influencer positivement les résultats des soins fournis.
3. Elles sont inutiles. Sans souffrir soi-même de douleurs chroniques, il est impossible de percevoir les choses dans la perspective de son patient.
4. Elles sont utiles. Il faut s’intéresser aux expériences personnelles de son patient afin de l’aider à adhérer aux prescriptions.

Vous croisez une amie. Elle est en colère car un sans-abri toxicomane s’installe le soir dans l’entrée de son immeuble pour dormir. Elle doit parfois l’enjamber pour sortir de chez elle le matin. Elle vous demande comment résoudre la situation.
Si vous voulez vous montrer empathique à l’égard de cette amie, quel comportement adoptez-vous en premier lieu ?

1. Vous tentez de collecter un maximum de faits concrets concernant les nuisances afin de trouver une solution raisonnable à son problème.
2. Malgré que vous vous sentez incompétent(e) pour l’aider à résoudre cette situation, vous commencez par l’écouter afin de comprendre ce qui est réellement difficile à vivre pour elle.
3. Vous savez très bien que les questions de précarité et toxicomanie en ville sont complexes et nécessitent l’intervention de personnes compétentes.Vous vous montrez concerné(e) en lui donnant les coordonnées de l’agent de police du quartier.
4. Vous savez que cette situation est difficile à vivre au quotidien, mais vous lui rappelez qu’il est important aussi de comprendre ce que vit ce SDF.

Si vous étiez un(e) médecin empathique, avec laquelle de ces affirmations seriez-vous d’accord ?

1. Les médecins devraient essayer de se mettre à la place de leurs patient(e)s durant la plupart de leurs consultations et interventions.
2. Les médecins ne doivent pas tenir compte du ressenti des patients car la majorité des patient(e)s ne trouvent pas que ce soit important.
3. La compréhension du ressenti du (de la) patient(e) n’influence pas de façon significative l’intervention médicale.
4. La compréhension de ce que ressentent leurs patient(e)s peut être thérapeutique pour le (la) patient(e) mais une distraction pour le médecin.

Laquelle de ces propositions témoignerait de l'attitude la plus adaptée pour un futur médecin ?

1. Il suffit qu’un futur médecin consulte la littérature scientifique lui permettant de comprendre les processus sous-tendant l’empathie.
2. Un futur médecin doit apprendre à se mettre à la place d’autrui, par exemple via des activités artistiques ou des rencontres variées.
3. Il est difficile de développer son empathie, car celle-ci est innée tout comme la capacité d’écoute.
4. Il n’est pas nécessaire de développer son empathie, car son choix de la médecine prouve son intérêt pour l’humain.

Un médecin est réputé auprès de ses patient(e)s pour être très à l’écoute et empathique.
Parmi les comportements qu’il adopte fréquemment, lequel explique le moins cette perception ?

1. Il ne regarde pas souvent ses notes ou son ordinateur pendant que ses patient(e)s lui parlent.
2. Il montre sa compréhension en reformulant de temps à autres des points importants que ses patient(e)s viennent de dire.
3. Il donne à ses patient(e)s le temps de décrire leurs problèmes avec leurs propres mots, sans les presser et sans les interrompre.
4. Il pose un grand nombre de questions précises sur le trouble qui affecte ses patient(e)s.

Vous recevez en consultation un patient de 17 ans. À plusieurs reprises, sa montre connectée sonne. Il y répond à chaque fois à voix haute. Ses appels durent une à deux minutes. Après avoir raccroché la dernière fois, il vous dit que c’était un appel important sans vous préciser ce dont il s’agit.
Parmi les propositions suivantes, laquelle allez-vous utiliser en premier pour lui répondre de façon empathique ?

1. « Pourriez-vous attendre que nous ayons fini avant de répondre au téléphone ? »
2. « Vous semblez assez préoccupé. »
3. « Maintenant que vous avez eu cet appel important, pourriez-vous couper votre téléphone que l’on puisse parler tranquillement ? »
4. « Vous êtes en colère ! »
   
   

Vous recevez un de vos patients qui vous dit « Je me sens vraiment mal quand je ne lui dis pas la vérité. Je me dis que je suis un malhonnête parce qu’elle, elle est sincère avec moi ».
Parmi les propositions suivantes, laquelle allez-vous utiliser en premier pour lui répondre de la façon la plus empathique possible ?

1. « Je comprends ce que vous ressentez, je vis la même chose. »
2. « N’importe qui à votre place se sentirait un salaud. »
3. « Pour quelle raison avez-vous tendance à lui mentir tout le temps ? »
4. « Vous vous sentez coupable de lui mentir alors qu’elle est honnête ? »

Votre patient vous annonce « J’ai bu plusieurs bières hier soir et je suis vraiment content parce que j’ai su m’arrêter ! Je ne suis donc plus alcoolo-dépendant. Ça veut dire que je peux reprendre quelques verres de temps en temps maintenant ». Comme médecin, vous pensez qu’une personne ayant souffert d’alcoolo-dépendance doit rester totalement abstinente et qu’un verre peut faire rechuter le patient. Cependant, vous savez aussi qu’il est primordial de lui témoigner votre empathie.
Parmi les propositions suivantes, laquelle allez-vous utiliser en premier pour lui répondre de façon empathique ?

1. « Attention, reprendre un verre de temps en temps va vous faire rechuter. »
2. « Vous êtes satisfait d’avoir bu de l’alcool et d’avoir pu vous arrêter sans être saoul ? »
3. « Mais qu’est-ce qui vous a fait boire ces verres alors que vous aviez arrêté ? »
4. « Je ne comprends pas bien pourquoi vous pensez cela. »

Une patiente vous consulte. Elle vous explique que depuis deux mois, elle ne dort plus bien et se réveille chaque nuit vers 3h du matin. Après cela, elle ne parvient plus à se rendormir. Elle est fatiguée et a de nombreuses distractions diurnes. Par exemple elle devait aller conduire son fils au foot et elle ne l’a pas fait. Elle a complètement oublié.
Parmi les propositions suivantes, laquelle allez-vous utiliser en premier pour lui répondre de façon empathique ?

1. « La plupart des personnes avec insomnie ont généralement des problèmes de mémoire. »
2. « On va arranger cela. »
3. « Je vais vous prescrire un somnifère et cela ira mieux. »
4. « Vous devez être complètement épuisée. »

Une jeune patiente de 17 ans vient à votre consultation avec sa mère qui s’inquiète pour sa santé. M. est devenue végétalienne. Elle a peur de grossir et ne veut pas faire souffrir les animaux. Elle vous dit que pour rester en bonne santé, il lui suffit de continuer à faire du sport. Vous trouvez cela inquiétant mais essayez de lui montrer votre compréhension empathique.
Parmi les propositions suivantes, laquelle allez-vous utiliser en premier pour lui répondre de façon empathique ?

1. « En fait, tu mets ta santé en danger pour ne pas faire souffrir les animaux ? »
2. « Tu penses que tu pourras rester en bonne santé uniquement en faisant du sport ? »
3. « Si je comprends bien, tu es anorexique. »
4. « Comme ta maman, je suis très inquiet(e) pour ta santé. »

Votre sœur vous explique qu’elle est en conflit avec une de vos amies communes et que cette situation la perturbe fortement.
Laquelle de ces attitudes est la meilleure pour témoigner votre empathie ?

1. Vous décidez de ne pas vous en mêler car, dans ce genre de situation, il est difficile de déterminer qui a tort et qui a raison.
2. Vous proposez de jouer le rôle de médiateur/médiatrice afin de résoudre ce conflit.
3. Vous donnez des conseils à votre sœur pour mieux gérer cette situation et résoudre ce conflit.
4. Vous prenez le temps d’écouter votre sœur et de comprendre ce qui la perturbe dans la situation.

Monsieur V. (54 ans) présente un excès de cholestérol pour lequel vous lui prescrivez un traitement. Lors de la consultation de suivi, vous vous rendez compte qu’il ne prend pas le traitement prescrit. Il vous explique que des amis lui ont fait part des effets secondaires de ce traitement et qu’il a donc décidé de ne pas le suivre.
Comment aborderiez-vous la situation afin d’être le plus empathique ?

1. Vous explorez ses craintes spécifiques vis-à-vis du traitement avant de bien passer en revue les avantages et inconvénients de chaque option.
2. Vous prenez le temps de le rassurer sur votre expertise dans le domaine et lui expliquez qu’il est important qu’il suive vos recommandations.
3. Vous essayez de lui faire peur en insistant sur les risques cardio-vasculaires associés à sa condition.
4. Vous expliquez clairement qu’il y a moins d’effets secondaires dus au traitement que de risques sans traitement.

Madame Y. arrive très énervée à la consultation de son médecin généraliste et lui explique que le médecin qu’elle a vu aux urgences suite à des palpitations et des douleurs thoraciques, de même que les deux cardiologues différents qui ont réalisé des examens complémentaires, n’ont identifié aucune anomalie cardiaque et suspectent plutôt la présence d’attaques de panique témoignant d’un trouble anxieux. Madame Y. rejette cette hypothèse en insistant sur le fait que personne n’a de problème psychologique dans sa famille. Elle reconnait être particulièrement stressée en ce moment et est inquiète que ce stress puisse engendrer des problèmes cardiaques.
Afin de témoigner une attitude empathique son médecin généraliste devrait...

1. l’envoyer chez un autre cardiologue pour des examens complémentaires pour montrer sa compréhension et garantir ainsi la qualité de la relation.
2. suivre les recommandations de ses confrères et lui prescrire un anxiolytique pour son trouble anxieux.
3. reconnaitre l’inquiétude qu’elle témoigne vis-à-vis de son état de santé et essayer d’adopter sa perspective pour comprendre ce qui l’empêche d’accepter qu’il puisse s’agir d’un trouble anxieux.
4. lui donner les coordonnées d’un psychiatre qui sera mieux à même d’évaluer la situation.

Après deux annulations successives, vous recevez une jeune fille pour un examen buccodentaire. Lorsque vous lui serrez la main, vous constatez que celle-ci est moite et tremblante. Elle répond à vos questions d’une voix mal assurée.
Parmi les propositions suivantes, laquelle privilégieriez-vous pour vous montrer empathique ?

1. Vous la questionnez sur le fait qu’elle vous semble être anxieuse.
2. Vous ne relevez pas son comportement pour ne pas la mettre mal à l’aise.
3. Vous lui dites que c’est normal d’avoir peur du dentiste, vous étiez comme cela aussi enfant.
4. Vous dites qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur, que tout va bien se passer.

Les parents de M. (9 ans) vous expriment les difficultés qu’ils rencontrent avec leur fils. Ils se sentent dépassés et perdent de plus en plus souvent patience. Le climat familial s’est détérioré (notamment entre M. et son petit frère). Après avoir consulté divers sites internet, ils vous disent qu’ils pensent que leur fils pourrait souffrir d’un trouble de l’attention et ils demandent votre avis.
Comment vous adressez-vous en premier lieu aux parents pour être empathique ?

1. « Rassurez-vous, à l’heure actuelle, il existe des traitements efficaces pour ce trouble. »
2. « Vous savez à cet âge, la plupart des garçons sont turbulents, vous ne devriez pas trop vite vous inquiéter. »
3. « Je vous sens très préoccupés par le comportement de M. et par l’impact que cela a dans votre famille. Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il souffre de ce trouble ? »
4. « Je vous comprends mais vous ne devriez pas utiliser internet pour rechercher des informations médicales, on y trouve beaucoup d’informations erronées. »

Le docteur Y. est réputé auprès de ses patient(e)s pour être plein de compassion à l’égard de ses patient(e)s.

Parmi les comportements qu’il adopte fréquemment, lequel reflète le moins cette perception ?

1. Il s’inquiète avec ses patient(e)s des conséquences de leurs problèmes de santé sur leur vie personnelle.
2. Il s’assure d’avoir bien saisi les préoccupations et les angoisses de ses patient(e)s en posant des questions très variées sur l’impact des troubles.
3. Il réoriente l’entretien quand ses patient(e)s expriment des préoccupations qu’il juge lui-même exagérées.
4. Il s’inquiète des ressources et du contexte de vie de ses patient(e)s.

La bonne réponse est la C.

Un patient vous consulte pour un problème digestif. Vous découvrez qu’il ne souhaite pas faire l’examen que vous lui prescrivez alors qu’il se plaint d’une douleur précise qui nécessiteraitune investigation plus poussée.

Si vous voulez vous montrer empathique à l’égard de ce patient, quel comportement adoptez-vous en premier lieu ?

1. Vous allez prendre le temps de lui expliquer l’importance du système digestif pour la santé globale.
2. Vous respectez son choix et mettez poliment un terme à la consultation.
3. Vous allez tenter de comprendre les raisons pour lesquelles il ne souhaite pas faire cet examen.
4. Vous demandez à parler à une personne à qui il fera plus confiance qu’à vous pour essayer de la convaincre.

La bonne réponse est la C.

Vous préparez une élocution en groupe mais personne ne semble d’accord quant aux lignes générales à choisir pour la suite du travail.

Parmi les attitudes suivantes, laquelle vous semble la plus respectueuse de chacun ?

1. Vous pensez avoir raison, et vous prenez le temps d’exprimer calmement et respectueusement votre point de vue.
2. Afin d’éviter les dissensions au sein du groupe de travail, vous proposez un jeu d’équipe.
3. Vous faites un tour de table afin d'écouter le point de vue de chacun avant de chercher un solution.
4. Vous proposez que la personne la plus âgée prenne la direction de la réunion pour avancer.

La bonne réponse est la C.

Une patiente vous dit « Docteur, mon mari vient de me quitter pour un homme. C’est

inadmissible, je ne peux pas supporter cette idée . »

Parmi les propositions suivantes, laquelle allez-vous utiliser en premier pour lui répondre de façon

empathique ?

1. « Quand il se sera rendu compte qu’il s’est égaré, il reviendra certainement vers vous. »
2. « Vous semblez être médusée et avoir de nombreuses questions sur cette situation. »
3. « Je comprends, mais la société laisse vraiment le choix aux personnes de vivre leur sexualité comme ils l’entendent. »
4. « Vous saviez qu’il n’était pas intéressé par les personnes de votre genre ? »

La bonne réponse est la B.

Votre partenaire vous avoue timidement qu’il(elle) broie du noir depuis un certain temps et qu’il(elle) ne souhaite pas qu’on le(la) dérange.

Parmi les attitudes suivantes, laquelle est la plus empathique ?

1. Vous lui proposez de faire à sa place des petites choses dans sa journée, car ce sera la seule façon de l’aider puisqu’il (elle) ne sait rien faire.
2. Vous le (la) rassurez sur le fait que ce n’est pas une petite brise qui va le(la) faire chavirer.
3. Vous lui expliquez combien vous avez vous-même été très mal lors de votre dernièredépression.
4. Vous lui dites que vous avez l’impression qu’il(elle) souffre de dépression et vous enquérez dece qu’il(elle) ressent en ce moment.

La bonne réponse est la D.

Une personne âgée, de condition générale et nutritionnelle pauvre, est sous respirateur artificiel aux soins intensifs, en raison d’une infection à pneumocoque.

Au stade actuel deson traitement, le respirateur n’est absolument plus nécessaire. 

Cependant, cette personne s’angoisseet refuse que l’on coupe le respirateur.

Quelle proposition est la plus empathique ?

1. Sans avoir jamais été placé(e) sous respirateur, vous n’êtes pas en mesure de comprendre ce qui peut tant l’angoisser et vous devez libérer cette place aux soins intensifs.
2. Vous débranchez le respirateur pendant que la personne est endormie afin de naturellement l’amener à respirer par elle-même.
3. En tant que médecin, vous considérez que vous êtes le(la) seul(e) en mesure de prendre les décisions les plus adéquates pour ce(cette) patient(e). Les décisions médicales ne doivent passe baser sur les émotions du(de la) patient(e) et vous débranchez l’appareil.
4. Vous communiquez avec le(a) patient(e) pour faire ressortir le non-dit, pour développer votrediagnostic et adapter la sortie de l’assistance respiratoire.

La bonne réponse est la D.

Une patiente de 36 ans se retrouve à votre consultation, dans le département de cardiologie, à la demande de son médecin traitant. En analysant les examens conduits sur la patiente,vous concluez qu’il y a un haut risque de malformation de l’aorte, qui devrait conduire à une opération dans les plus brefs délais.

Quelle proposition serait la plus empathique ?

1. Devant la patiente, vous appelez vos collègues du bloc opératoire pour prévoir la premièredate possible, en expliquant bien à la patiente comment va se passer le suivi postopératoire.
2. Vous prenez le temps de laisser la patiente exprimer ses inquiétudes et problèmes qui ne sont pas liés à la malformation de l’aorte mais expliquez clairement l’urgence de la situation et la nécessité d’intervention.
3. Vous confrontez la patiente avec des décisions non plaisantes mais nécessaires, en restant focalisé(e) sur la maladie et le bon traitement.
4. Vous lui conseillez de freiner les activités physiques et de continuer le traitement prescrit par son généraliste. Vous lui proposez de réfléchir à l’opération et de vous rappeler lorsqu’elle est prête à subir cette opération.

La bonne réponse est la B.

Vous informez un homme de 40 ans qu’il doit subir un pontage coronarien. En analysant les résultats et suggestions de vos confrères et consœurs avec votre patient, vous lui demandez ce qu’il pense de cette opération et s’il est d’accord de suivre votre indication d’une opération imminente. Le patient répond qu’il ne s’attendait pas à une opération immédiate et qu’il a besoin de temps pour y réfléchir.
Laquelle des attitudes suivantes est la plus empathique ?

1. Vous lui répondez qu’il faut effectivement se faire à cette situation et vous le laissez partir, en lui proposant de vous rappeler quand il se sentira prêt.
2. Vous lui répondez que vous comprenez sa réaction mais vous lui proposez de discuter des avantages d’une opération immédiate et des risques d’attendre, afin de prendre ensemble la meilleure décision.
3. Vous le rassurez en lui démontrant l’expertise de vos confrères et consœurs ainsi que de vous-même tout en lui expliquant qu’il ne faut surtout pas perdre de temps.
4. Vous le confrontez à cette décision difficile. Il y a un protocole qu’il faut respecter au plus vite et à la lettre. Vous lui proposez de prendre les papiers que vous venez de compléter pour fixer la date avec la secrétaire du bloc opératoire.

La bonne réponse est la B.

Une jeune femme rentre aux urgences en vomissant. Elle se plaint de pertes d’équilibre. Vous lui demandez si elle est enceinte. Elle vous affirme ne pas l’être. Ses proches vous alertent quant à leurs inquiétudes et suspicions de causes neurologiques.

Laquelle des attitudes suivantes est la plus empathique ?

1. Vous voulez écarter la piste d’une grossesse pouvant expliquer certains symptômes et vous prescrivez donc l’administration d’un test de grossesse avant de lui en parler.
2. Pour écarter la piste d’une grossesse, vous écoutez la patiente et l’entourage pour mieux leur faire accepter le test de grossesse que vous préconisez.
3. Vous proposez une assistance psychologique à l’entourage, car le contexte familial peut biaiser les informations nécessaires pour diagnostiquer le problème réel de la patiente.
4. Vous écoutez les inquiétudes des proches et investiguez avec votre patiente son expérience et ses ressentis pour approfondir votre diagnostic.

La bonne réponse est la D.

Une femme de 20 ans vient vous consulter pour une douleur au niveau de l’avant du pied. Elle marche en boitant. Les examens radiographiques ne montrent rien. Elle vous raconte qu'elle a déjà consulté deux spécialistes et qu’aucun d’eux n’a pu l’aider.

Laquelle de ces attitudes est la plus empathique ?

1. Vous prescrivez un nouvel examen radiologique qui est la première étape pour formuler un diagnostic valable.
2. Vous vous renseignez sur les diagnostics de vos collègues pour essayer de comprendre en quoi ces diagnostics sont justes.
3. Vous vous fiez à l’avis de vos collègues et vous lui suggérez que la douleur est peut-être psychosomatique.
4. Vous explorez avec elle ce qu’elle attend de cette nouvelle consultation après deux déceptions successives.

La bonne réponse est la D.

N. doit se rendre à un repas de famille. Il sait que le moment sera difficile, car sa sœur a volé 250 euros dans le portefeuille de sa grand-mère. Sa grand-mère a une petite retraite et des difficultés financières, il est donc très en colère contre sa sœur. Si N. veut montrer de l’empathie à l’égard de sa sœur, quel comportement devrait-il adopter en premier ?

1. Il tentera de ne pas lui faire de remontrance, mais de lui expliquer de façon bienveillante en quoi il est affecté par la situation de sa grand-mère.
2. Il aidera sa sœur à se mettre dans la peau de sa mamie, en lui donnant un petit livre écrit par une personne âgée en situation précaire.
3. Avant de faire quelque chose, il essaiera de voir comment ses parents réagissent.
4. Il tentera de mieux comprendre sa sœur et son geste avant de décider comment réagir à son égard.

La bonne réponse est la D.

T. vient aux urgences, car il s’est entaillé superficiellement la main avec un cutter rouillé. Il doit attendre de longues heures. Quand le médecin vient enfin pour lui, il manifeste son mécontentement en conseillant aux autres patient(e)s de se rendre dans un autre service d’urgence. Il explique ensuite au médecin son accident. Ce dernier lui conseille de faire un vaccin pour le tétanos. T. répond qu’étant donné le manque manifeste de compétence dans cet hôpital, il accepte uniquement d’être suturé et refuse le vaccin. Il en parlera à son médecin de famille.

Pour le médecin, quel est le comportement à adopter en premier pour être le plus empathique avec T. ?

1. Il doit prendre le temps de lui expliquer ses raisons de lui proposer le vaccin contre le tétanos. C’est son devoir de médecin de le soigner. Mais au final, il devra accepter le choix de T.
2. Il doit prendre le temps de parler de la colère de T. et si possible tenter d’en comprendre la raison. Seulement après, il reviendra sur les raisons du vaccin.
3. Il doit lui expliquer de manière bienveillante qu’il est important de rester respectueux avec les personnes qui sont là pour l’aider. Le comportement de T. pourrait en effet se retourner contre lui.
4. Il doit lui expliquer à quel point il est lui-même affecté par le comportement agressif de T. C’est la meilleure solution pour le calmer.

La bonne réponse est la B.

S. est éducateur dans un hôpital de jour fréquenté par M. qui souffre d’hallucinations auditives (elle entend des voix). Voici un extrait du dialogue qui se déroule entre M. et S.
S. : « Les voix que vous entendez ne vous distraient-elles pas trop ? »
M. : « Si, j’éprouve des difficultés à me concentrer… Surtout quand des gens parlent en même temps ».
S. : « Et quand vos voix ne sont pas là, vous avez aussi des difficultés pour vous concentrer ? »
M. : « Oui tout de même un peu à cause de mes médicaments. Quand je lis, après 30 minutes je suis
épuisée. Globalement, je suis assez fatiguée ».
S. : « Je comprends ! C’est malheureusement assez fréquent avec votre médication ».
M. : « Il paraît. C’est vraiment difficile ! J’adorais lire avant, maintenant je n’ai plus aucun plaisir à
cause de ces foutus médocs ! En plus, j’ai pris beaucoup de poids avec tout ça. Je n’ose plus me
regarder dans le miroir. Oh si vous saviez ! »

Parmi les réponses possibles de S., laquelle serait la plus empathique ?

1. « Regardez le bon côté, vous arrivez à lire et vous aimez ça. Je suis certain que ça ira de mieux en mieux. C’est l’objectif de votre présence ici et je suis là pour ça. »
2. « Je ne vois pas pourquoi votre corps vous pose problème. Je vous rassure, vous êtes charmante. Vous devez avoir confiance en vous et tenter d’arrêter de vous dévaloriser. »
3. « Je vois que votre médication vous pèse. Je vous propose que nous allions trouver ensemble votre psychiatre afin de voir si on peut l’adapter au mieux. »
4. « J’entends que pouvoir lire est important pour vous et que les conséquences de votre médication vous pèsent. Votre prise de poids semble aussi vous affecter. Voulez-vous en parler ? »

La bonne réponse est la D.

H. est le papa de deux enfants : E., 5 ans et L., 9 ans. Il travaille dans son bureau alors que ses enfants jouent dans la pièce d’à côté. Il entend L. crier sur sa sœur et l’insulter avec beaucoup de méchanceté. C’est malheureusement très courant. E. veut jouer avec L. qui préfère jouer seul sur sa console. L. n’est pas toujours tendre avec sa sœur.
H. arrête de travailler pour s’occuper de ses enfants avant que la situation s’envenime. Parmi les quatre attitudes de H., laquelle est la plus empathique vis-à-vis de ses deux enfants ?

1. H. est très sensible à la violence de L. Il était lui-même le plus jeune d’une fratrie et ses frères étaient violents. Il explique donc à L. ce que ressent E. quand elle se fait insulter.
2. Même s’il devine comment les choses se sont déroulées, H. demande à E. et à L. de le lui expliquer. Il demande à chacun ce qu’il ressent et de réfléchir au point de vue de l’autre.
3. H. sait que ce type de comportement est fréquent et qu’il ne faut pas stigmatiser L. en l’enfermant dans l’image d’un frère violent. Il console tendrement E. sans punir L.
4. H. console E. et lui accorde l’attention qu’elle désirait obtenir en allant auprès de L. Il lui raconte des blagues, joue un petit jeu avec elle puis lui propose de dessiner dans son bureau.

La bonne réponse est la B.

Au coin d’une rue, un homme est assis au sol. Il est très sale. Il a de nombreuses blessures et cicatrices. Il n’a pas de chaussures. Ses pieds sont écarlates et gonflés. Ces dernières heures, plusieurs personnes sont passées devant lui. 

Laquelle des quatre personnes suivantes a eu l’attitude la plus empathique et compassionnelle vis-à-vis de cet homme ?

1. J. s’est sentie submergée par une tristesse intense. Elle a de plus en plus de mal avec la pauvreté et la souffrance. Après l’avoir vu, elle s’est beaucoup questionnée sur la situation de cet homme et les choses à faire évoluer dans notre société.
2. Étant donné les blessures, l’absence de chaussures et le grand froid, M. s’est fortement inquiété pour la santé de cet homme. Il a appelé une ambulance, estimant que c’est le devoir de tout citoyen. Il est repassé plus tard afin de s’assurer que l’ambulance était bien passée.
3. K. a vidé son portefeuille pour lui donner toutes ses dernières pièces de monnaie. Elle a pris la peine de le saluer correctement. I. pense qu’il est en effet important de montrer aux personnes dans la rue qu’elle les considère comme de vraies personnes.
4. I. s’est approché de l’homme et a demandé s’il pouvait lui parler. Il lui a proposé à manger et de revenir plus tard pour lui déposer des chaussures s’il le souhaitait. Il lui a ensuite demandé pour quelle raison il ne se rendait pas au centre d’accueil de jour à proximité.

La bonne réponse est la D.