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Si certains éléments prennent ou perdent des électrons (et nous verrons pourquoi et comment plus loin), il y aura un déséquilibre entre le nombre de protons dans le noyau (qui n'à pas changé) et le nombre d'électrons qui lui aura changé. On ne les appelera plus des éléments (un élément est par définition neutre) mais des ions. On poura ainsi avoir :

  • des ions positifs : ceux qui ont perdu des électrons (l'électron étant négatif, il y aura alors plus de protons que d'électrons, plus de charges + que de charges -).
  • des ions négatifs : ceux qui ont pris des électrons (puisqu'ils auront plus d'électrons que de protons)

On a donc, en fonction de leur position dans le tableau, des éléments qui auront tendance à prendre des électrons et d'autres qui auront tendance à les perdre. Ce constat nous amène à définir un nouveau concept, celui de l'électronégativité :

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L'électronégativité est la tendance d'un atome à garder ses électrons et à en attirer d'autres.

 

Nous dirons donc que les métaux (qui ont tendance à perdre leurs électrons) seront moins électronégatifs que les non-métaux qui auront tendance à garder leurs électrons et à en attirer d'autres.

Si on recolorie le tableau périodique en prenant comme code couleur que

  • plus l'élément est électronégatif il sera rouge (maximum : le fluor en bordreau)
  • moins l'élément est électronégatif il sera bleu (minimum : le francium en bleu foncé)

Nous obtenons un nouveau visuel du tableau périodique qui décrit fort bien cette tendance qu'est l'électronégativité. On remarque que l'électronégativité augmente lorsque l'on remonte une famille ou quand on parcours une période de gauche à droite. Certains éléments peuvent sortir de cette logique, cela leur confert généralement des propriétés particulières.

 

TP electroneg

 

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